veganism.social is one of the many independent Mastodon servers you can use to participate in the fediverse.
Veganism Social is a welcoming space on the internet for vegans to connect and engage with the broader decentralized social media community.

Administered by:

Server stats:

275
active users

#oppression

19 posts16 participants0 posts today

🕸glané sur le net🕸 En Afghanistan, pourquoi les talibans interdisent désormais de jouer aux échecs: Les talibans ont déjà banni les compétitions de MMA et les femmes n'ont plus le droit de rentrer dans les salles de sport. INTERNATIONAL - Une activité qui ferait l'objet d'« enjeux religieux ». Le gouvernement taliban a ajouté à sa liste des activités interdites les échecs, assimilés jusqu'à (…)
--… europe-solidaire.org/spip.php? #Afghanistan #Talibans #Échecs #DroitsDesFemmes #Oppression

www.europe-solidaire.orgEn Afghanistan, pourquoi les talibans interdisent désormais de jouer aux échecs - Europe Solidaire Sans Frontières Les talibans ont déjà banni les compétitions de MMA et les femmes n'ont plus le droit de rentrer dans les salles de sport. INTERNATIONAL - Une (…)

Rose Lamy : “Le mépris anti-beauf ouvre la voie au désintérêt pour le sort des classes populaires”
Mêlant théories sociologiques et anecdotes, Rose Lamy démontre, dans son essai “Ascendant #beauf”, comment le mépris à l’égard des “beaufs”, venu notamment d’une partie de la #gauche, participe à la #déshumanisation de tout un groupe #social.

Deux ans après « En bons pères de famille », la #militante #féministe Rose Lamy s’attaque à une nouvelle figure de l’#oppression. Photo Marie Rouge

telerama.fr/livre/rose-lamy-le

TELERAMA - Caroline Pernes
09 mai 2025
Elle cite, de tête, Salut les amoureux, de Joe Dassin. Connue pour ses travaux sur la déconstruction des discours sexistes dans les médias et du mythe du « bon père de famille », la militante et essayiste Rose Lamy revient avec Ascendant beauf (éd. du Seuil). Dans cet essai stimulant, mêlant anecdotes personnelles, paroles de chanson et théories sociologiques, elle s’attaque à une nouvelle figure de l’oppression, symbole du #mépris #social : le « beauf ».

On vous connaît plutôt pour vos écrits féministes, pourquoi avoir choisi de vous intéresser au beauf ?

Au départ, je voulais écrire sur le discours classiste, le mépris de classe dans les médias, en élargissant mon travail sur le sexisme à une autre forme de domination qui me touche : je suis une #femme issue des classes populaires. J’avais l’impression qu’il y avait un malentendu entre le personnage social que je deviens, et qui je suis vraiment. D’où l’obligation de passer par un récit à la première personne. C’est une oppression très ambivalente, que je ne voulais pas tenir à distance : on vit le mépris de classe, on le reçoit et on le répercute, dans un cycle infernal.

À quoi ressemble le beauf ?

Son portrait-robot existe : c’est le beauf de #Cabu. Il a les traits des classes populaires. Mais si on admet que les #pauvres sont ceux qui manquent de #culture économique, le beauf est pour moi celui qui manque de culture légitime. D’ailleurs, quand Cabu dit : « On est tous le beauf de quelqu’un », il ajoute : « Quand on se laisse aller. » Il y a quelque chose de l’ordre de la non-#performance, du laisser-aller, du moyen. Et cette absence de volonté, ou de capacité, à se transformer justifie de se défouler sur le beauf. Il a quelque chose d’autonome, il se place en dehors de l’hégémonie de la culture bourgeoise, ce qui le rend insupportable.

Vous adressez en particulier ce livre à la gauche. Pourquoi ?

J’observe des pratiques et des paradoxes : être très engagé dans les milieux de gauche d’un point de vue économique, sans aborder le mépris social qui est pourtant une branche de la lutte des classes. Je reproche à une partie de la gauche de pratiquer, par tradition et peut-être complètement inconsciemment, ce mépris anti-beauf. Il y a un problème avec la culture dans notre camp : un désir de raccrocher les classes populaires, mélangé à une certaine défiance et à une essentialisation culturelle. Or ce n’est pas en humiliant et en assignant qu’on entame un dialogue.

On parle souvent de “plaisir coupable” pour qualifier des goûts que l’on considère comme beauf. Le terme renvoie à la honte, à un manque de connaissance, de #qualité.

Vous appliquez à votre analyse du mépris de classe le concept de continuum des #violences, théorisé par le #féminisme. Quel est ce mécanisme ?

Tout commence par la manière dont on désigne. Dans toutes les formes d’oppression, les injures et les blagues préparent un terrain favorable à l’exercice de violences plus graves. Je crois que ce mépris anti-beauf ouvre la voie à la #déshumanisation des classes populaires, au désintérêt pour leur sort. Si on met dans un même sac des individus que l’on considère comme arriérés, racistes, sexistes, ploucs, alors le fait qu’ils soient mal soignés, qu’ils n’aient pas de médecins traitants, que leur espérance de vie soit inférieure ne nous touche plus vraiment. Il y a un côté « marche jusqu’à la ville ou crève ».

Quel lien faites-vous entre la figure du beauf et la notion de #culpabilité ?

On parle souvent de « #plaisir coupable » pour qualifier des goûts que l’on considère comme beauf. Le terme est très fort : il renvoie à la #honte, à un manque de #connaissance, de qualité. Cela pose aussi la question du second degré. La violence se retrouve aussi entre ceux qui savent adopter l’#ironie autour des goûts et ceux qui ne le savent pas. C’est ce que j’ai vécu dans une soirée : Joe Dassin passe, et je fonce à 200 km/h dans le mur du premier degré et de l’amour sincère pour la chanson. Je me suis heurtée à l’ironie des gens vis-à-vis de la musique #populaire. Or j’ai grandi avec le Top 50, la variété, la pop. Pour moi, c’est une langue vivante, un lieu de combat.

Y a-t-il un risque, notamment avec le succès de votre ouvrage, d’une #fétichisation du beauf comme synonyme d’#authenticité ?

C’est la triste marche de la #gentrification. J’apporte une lecture de ce mouvement, mais je ne peux pas l’empêcher à la force de mes bras. En revanche, si on est aujourd’hui prêts à gentrifier Joe Dassin ou Jean-Jacques Goldman, je ne pense pas du tout que l’on soit prêt à gentrifier le beauf « au présent », celui qu’on assigne au vote #RN, qui regarde #TPMP et Mask Singer.

Dans les dernières pages d’Ascendant beauf, vous vous étonnez qu’on ne parle jamais d’une figure féminine du beauf. Pourquoi ?

La « #femme beauf » n’a pas vraiment d’#identité, c’est « la femme de » : la femme du beauf de Cabu, la femme Tuche, la femme Bidochon. Il manque une représentation de ces #femmes qu’on ne voit jamais, qui n’apparaissent pas dans le système médiatique ou dans les grandes études, qui, culturellement, ont peut-être décroché du féminisme et apparaissent anonymement dans la rubrique des faits divers. Je suis frustrée de ne pas l’avoir bien cernée et mes réflexions commencent à ce sujet. Peut-être pour un prochain livre !

Ascendant beauf, éd. Le Seuil, 176 p., 18,50 €

Neighbour hears something shift or click in my home then feels the need to provide a stalker report to whoever is in on it. Weird as fuck and complete invasion of my privacy because these traitors wanna play "let's lynch a neighbour" without any justifications to do so.

2025 the year of the cooker conspiracy tin-foil hatter stalkers and fascist creeps.

𝗪𝗵𝗮𝘁 𝗜'𝗺 𝗥𝗲𝗮𝗱𝗶𝗻𝗴: "𝗦𝘂𝗽𝗲𝗿𝗺𝗮𝗻 𝗦𝗺𝗮𝘀𝗵𝗲𝘀 𝘁𝗵𝗲 𝗞𝗹𝗮𝗻" 𝗯𝘆 𝗚𝗲𝗻𝗲 𝗟𝘂𝗲𝗻 𝗬𝗮𝗻𝗴 -

Yang resurrects a 1940s era series of Superman episodes in graphic novel form, finding parallels between his family's immigration experience and that of Superman's, all while dealing with the question of loyalty to blood.

"I was in the BBC documentary ‘The Settlers.’ This is the part of my story they didn’t tell"

mondoweiss.net/2025/05/i-was-i

'I met Josh and Louis and shared my personal story as a Palestinian from Masafer Yatta, a community under constant threat of displacement. I also spoke about the deeper history that Western audiences almost never hear: how my grandparents were violently uprooted from their homes in 1948 by Zionist militias during the Nakba. I spoke of our long journey as refugees, of how we ended up in the South Hebron Hills, of how the Nakba never ended; it simply changed. Bulldozers have replaced rifles, and legal orders have replaced expulsion notices, but the goal remains the same: to erase us from our land.

But that part of my story, the part about 1948, about the original sin that provided the foundation for what was being shown in the film, was left on the cutting room floor.

Instead, the documentary chose to use a small clip of me talking about recent events in my village. It’s as if they wanted to show the surface of the crisis, without digging into its roots; as if they feared that exposing the full truth about settler colonialism, ethnic cleansing, and the enduring legacy of the Nakba would make viewers uncomfortable. 

Well, it should make them uncomfortable.'

Mohammed Hureini speaking to British journalist Louis Theroux in the BBC documentary film, 'The Settlers'. (Screenshot, 'The Settlers')
Mondoweiss · I was in the BBC documentary ‘The Settlers.’ This is the part of my story they didn’t tell.I met Louis Theroux to share my story as a Palestinian under the constant threat of displacement. While the film is an important look into the Israeli settlers trying to erase us, there is one crucial part of our story that was left out.