Le lettrisme dynamite le surréalisme
Par Eric Monsinjon
Après le centenaire du surréalisme, le lettrisme célèbre cette année ses 80 ans. Le duel entre les deux fondateurs, Breton et Isou, reste le grand impensé de l'histoire de l’art du XXe siècle. L’Anti-Esthétique rouvre le dossier à partir de 20 points praticables.
« En 1942, André Breton répondait, dans son discours de Yale, aux détracteurs du surréalisme qu’il prétendait “en savoir plus long qu’eux sur ce qui pourrait signifier au surréalisme son heure dernière : ce serait la naissance d’un mouvement plus émancipateur”. Le défi.
« En 1946, Isidore Isou annonce avec audace la mort du surréalisme : “quant au surréalisme poétique, il disparaît comme une force d’avant-garde à l’instant même de notre parution”. Le dépassement. »
Illustration : Isidore Isou dans son film « Le Traité de Bave et d’Eternité », 1951 (capture d’écran).
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